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LES EPIZOOTIES EN EUROPE

 

Prévenir et mieux contrôler les épizooties en Europe

Afin d’améliorer le contrôle des épizooties en Europe, un réseau d’excellence scientifique - Epizone - vient d’être mis en place. Il comprend plus de 300 chercheurs répartis parmi quatorze instituts de recherche dont deux extra-européens – chinois et turc.

Epizone, nouveau projet de la Commission européenne au titre du 6e programme-cadre de recherche et développement, dans sa priorité 5, sûreté et qualité alimentaire, disposera d’un budget de 14 millions euros sur une période de cinq ans. Epizone a pour objectif d’augmenter l’excellence scientifique des recherches sur l’émergence des maladies épizootiques en améliorant leur détection, leur prévention et leur contrôle par une approche collaborative en réseau.

Les maladies épizootiques des animaux terrestres et aquatiques représentent un risque majeur pour la production de denrées alimentaires d’origine animale. On l’a vu récemment avec les crises de peste porcine classique aux Pays-Bas en 1997, de fièvre aphteuse en Grande-Bretagne en 2001 ou, trois ans plus tard, celle de peste aviaire en Asie. Des telles maladies diffusent très rapidement dans les zones à forte densité de population au travers des contacts entre animaux, de la dissémination par insectes vecteurs ou encore par le biais des denrées alimentaires d’origine animale.

Pour en savoir plus : Agrisalon

 

 

 

LA GRIPPE AVIAIRE

 

Epidémie de grippe aviaire A (H5N1) en Asie La grippe aviaire

La grippe aviaire est une infection par un virus grippal. Cette infection peut toucher presque toutes les espèces d’oiseaux, sauvages ou domestiques. Elle peut être fortement contagieuse, surtout chez les poulets et les dindes, et peut entraîner une mortalité extrêmement élevée, en particulier dans les élevages industriels. Le virus influenza aviaire infecte parfois d’autres espèces animales comme le porc et d’autres mammifères. Les canards domestiques, chez qui l’infection est le plus souvent asymptomatique, pourraient jouer un rôle important dans la dissémination du virus en servant de réservoir silencieux. Les virus de la grippe aviaire peuvent exceptionnellement être transmis à l’homme.Cette transmission s’effectue essentiellement lors de contacts fréquents et intensifs avec des secrétions respiratoires et des déjections d’animaux infectés.

Depuis le début de l’épizootie en janvier 2004, 10 pays ont été touchés : Cambodge, Chine, Corée du Sud, Indonésie, Japon, Kazakhstan, Laos, Malaisie, Mongolie, Thaïlande, Vietnam et Russie (Sibérie). Au cours du premier semestre de 2005, des foyers ont été détectés au Cambodge, en Chine, en Indonésie, en Thaïlande et au Vietnam. Les Philippines ont été déclarées indemnes de virus A(H5N1) hautement pathogène le 20 juillet 2005. Ces derniers mois ont été marquées par l’extension de l’épizootie aux frontières de l’Europe puisque l’existence de foyers de grippe aviaire en Sibérie, dans les républiques de Novosibirsk, Omsk, Tyumen et dans les territoires Altaï a été confirmé par les autorités sanitaires Russe fin juillet. Des foyers épizootiques ont aussi été identifiés au nord du Kazakhstan et de la Mongolie

La turquie et la roumanie ont été touchées en octobre 2005

Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), depuis le début de l’épizootie en Asie du Sud-Est en janvier 2004, 112 cas humains de grippe A(H5N1) ont été identifiés, dont une soixantaine mortels.Pour la plupart des cas humains décrits, la contamination a pour origine des contacts avec des animaux malades ou morts, ou avec leurs déjections. Cependant, la possibilité d’une contamination inter-humaine consécutive à des contacts étroits et répétés au sein de groupes familiaux a été évoquée lors d’une douzaine d’épisodes en Thaïlande, au Vietnam au Cambodge et, plus récemment, en Indonésie. Toutefois, cette possible transmission interhumaine est restée limitée et n’a pas donné lieu jusqu’à présent à une transmission communautaire secondaire.

Les mesures de contrôle :

  • Sur le plan animal, les mesures recommandées consistent en une mise en quarantaine des foyers animaux identifiés, puis leur abattage, ainsi que celui des animaux potentiellement exposés. Afin d’éviter une contamination de ferme à ferme, il est nécessaire d’appliquer rigoureusement des procédures de décontamination du matériel utilisé dans ces fermes (vêtements, voitures…). Afin de prévenir la transmission du virus, il est préférable :

 

La fièvre aphteuse reste une menace en Europe

La Commission européenne et l'Organisation des Nations unies pour l'agriculture et l'alimentation ont signé jeudi un accord portant sur 4,5 millions d'euros pour lutter contre la fièvre aphteuse qui reste une menace en Europe.

« L'objectif est de prévenir l'incursion en Europe du virus de la fièvre aphteuse de zones infectées comme la région du Caucase, l'Iran, l'Irak ou la Turquie », indique un communiqué de l'Organisation des Nations unies pour l'agriculture et l'alimentation publié jeudi à Rome.

La maladie de la fièvre aphteuse, fortement contagieuse, n'est pas contractée par les humains. Elle se transmet par contact entre animaux vivants - animaux à sabots fendus notamment les bovins, les buffles, les porcs, les moutons et les chèvres. Elle se répand aussi en nourrissant les porcins avec de la viande infectée non cuite.

Pour en savoir plus :Organisation Mondiale de la Santé Animale (OIE)

 

 

 

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